mercredi 31 juillet 2013

High tea au Prince of Wales



J’ai fait cette folie ! Beaucoup de chic, thé exquis, merveilleux toasts au concombre et au saumon, mais scones moins bons que dans le Devon ou à Fortnum & Mason à Londres…

Le ranch Bar U

J'ai quitté Waterton à regret ce matin pour Banff. J'ai pris des routes secondaires dans la région des ranchs. Et j'ai visité un ranch qui n'est plus en activité et a été racheté par les parcs nationaux - et est donc tenu par des rangers. Absolument passionnant. Il y aurait beaucoup à dire, j'ai beaucoup appris - mais bon, j'ai assez écrit aujourd’hui. Les ranchs actuels sont toujours de cette belle couleur rouge. Et la vie des cow boys n'a rien à voir avec le cinéma...




La promenade Red Rock Canyon


Des deux routes qui permettent de visiter le parc, une seule est ouverte, l’autre est inondée. Elle conduit à un petit canyon où les roches sont rouges, et à une cascade dont l’eau n’est pas rouge ; encore une fois, mon guide raconte des carabistouilles… Vu deux ours, un dans un endroit dégagé le long de la route, mais il a disparu sous les arbres avant que j’aie eu le temps de faire une photo. Et un autre qui se baladait dans le Red Canyon, mais là aussi je n’ai pas eu le temps de faire ma photo, ça court rudement  vite ces bestioles-là.

Vu qu’il y avait un ours dans les parages, j’ai attendu pour me joindre à un groupe qui marchait vers la cascade. Et surprise, ce groupe, des Flamands de Courtrai !!!! Qui parlaient un bon français, évidemment.



Promenade du lac de Waterton



Il a plu la nuit de lundi à dimanche, et lundi matin, c’est le coup de froid, faut sortir les gros pulls – 4°, c’est la montagne. Après- midi, maximum 12°J’ai commencé la journée par un tour au bord du lac, les mains gantées (oui j’avais pris des gants). Vu des spermophiles, des mule deers en veux-tu en voilà, mais pas d’ours. Fait des tas de photos du Prince of Wales. Même quand la brume cache le sommet des montagnes et fait grisonner le lac, l’endroit est splendide.




Waterton National Park


Là où la prairie rencontre la montagne, c’est le slogan du lieu, et c’est exactement cela. L’endroit est superbe. Le Prince of Wales domine les lacs de Waterton, comme sur la photo que j’ai publiée, sauf que je me demande comment cette photo qu’on voit partout a été réalisée : je n’en trouve pas la perspective. L’intérieur de l’hôtel est sublime, tout en bois, un luxe très anglais, avec les  serveurs et serveuses en kilt, et une violoniste dans le lobby. Je suis arrivée trop tard pour le high tea, peut-être demain…
Au bord du lac principal, un « village » consacré au tourisme – à ceux qui ne peuvent s’offrir le Prince of Wales. Mon lodge est charmant. Ma chambre est petite, très rustique mais cependant confortable. A vrai dire j’y suis très bien, il ne manque qu’internet… En fait il y a une connexion, mais faible et intermittente, et impossible de se connecter assez longtemps pour consulter le web ou publier un message. Les mule deer aux longues oreilles (cerfs mulets) se baladent librement dans le village, indifférents aux humains.
Les chutes de la rivière Cameron sont accessibles à pied dans le village même. Dans tous les guides, ces chutes sont présentées comme une curiosité, car rouges à cause de je ne sais quel oxyde de fer. Surprise : voici ma photo 
Alerte à l’ours dans le secteur, les rangers ont mis des pancartes partout. C’est l’époque des baies, et les ours sont à la recherche de nourriture, ils peuvent surgir n’importe où, même dans le village.  Demain, si je veux randonner, faudra que je me limite aux endroits où il y a du monde.
Une des deux routes d’exploration du parc est fermée, à cause d’inondations. Ouf il reste l’autre route, mon objectif demain. Dommage cependant, sur cette route fermée se trouvent les vestiges du premier puits de pétrole du Canada, abandonné parce que non rentable, dans cet endroit magnifique qui allait devenir parc national ! Les ruines sont conservées comme « lieu historique ».

Il est possible aussi de faire une croisière sur le lac et d’atteindre les USA, la frontière traversant le parc. On verra…
 mon lodge
Le Prince of Wales
 Ce qu'on voit du lobby ou d'une chambre du Prince of Wales....
 Une mule deer qui a trop chaud !
 Un petit air de cuissetax belge...
 Les chutes qu'on disait rouges...

L'enclos des bisons

A l'entrée du parc de Waterton

Ne vous inquiétez pas pour eux, ils ont de l’espace. N’ont pas daigné se montrer plus près de la route…

Buffalo Jump


En s’approchant des montagnes, la prairie se fait plus vallonnée et devient steppe. Autrefois les Blackfeet vivaient ici, et partageaient l’espace avec les bisons, leur principale ressource. Là où le relief a créé une falaise inattendue, les Indiens avaient mis au point une méthode de chasse originale. Ils effrayaient la harde et la poussaient vers la falaise, et les bisons s’écrasaient au pied de celles-ci, où les chasseurs les achevaient. Cruel ? Moins que le massacre gratuit commis par les colons blancs en vue de l’assimilation forcée des Indiens.

Méthode ancestrale (l’archéologie le prouve), pratiquée déjà à l’époque où les Indiens ne connaissaient pas les chevaux (amenés par les conquistadors espagnols). L’endroit a été déclaré parc protégé UNESCO, on y a bâti un musée qui s’intègre bien dans la falaise, et le tout est tenu par des Blackfeet qui servent de guides à la demande. On est dans une réserve. Musée passionnant. Projection de film reconstituant une chasse. Des tas d’explications sur la civilisation des Blackfeet des prairies. Réseau de sentiers sur et sous la falaise. Bref un (petit) détour sur la route à ne pas rater. J'ai adoré.
 La reconstitution dans le musée
 et puis la vraie falaise

 et moi en balade

La prairie



Je reviens donc en arrière, j'ai perdu internet en quittant Calgary dimanche matin.

Calgary, un dimanche matin, c’est mort de chez mort. La banlieue n’en finit pas, ici ce qui manque le moins, c’est l’espace. Sur l’autoroute, presque pas de trafic. C’est la prairie à perdre de vue. Des cultures, des vaches brunes ou noires, des chevaux, des ranchs immenses dont on ne voit que l’entrée, jamais les bâtiments. De petites usines – transformation de viande, machines agricoles, trailers… Beaucoup de vent, alors des éoliennes par centaines. Des localités minuscules, créées par des pionniers, c’est le Texas du Canada, sauf qu’ici c’est beaucoup plus vert qu’aux USA. Au loin des fumées : pétrole, gaz ??? Va savoir.

Je suis à Banff et j'ai retrouvé Internet !

Et voilà, je revis... Banff est une ville de montagne, mais pas un trou comme Lake Louise, Waterton ou même Jasper. C'est une ville grouillante de monde, dédiée au commerce, magasins de luxe partout, hôtels, restaurants, pas vraiment mon truc en fait, mais heureusement il y a les montagnes autour et je vais me promener dès demain.
Je loge à l'hôtel Caribou, et il y a des caribous partout, en tableaux dans le lobby, imprimés sur le tapis et même dans la salle de bains. Garage privé souterrain, heureusement, car ici c'est un problème pire qu'à Nieuport !

Et maintenant je reviens deux jours en arrière dans mon compte-rendu...

Message pour Lisa

Bonjour Lisa, j'ai bien reçu votre message sur mon adresse Hotmail, mais pas la photo. De plus j'ai modéré le commentaire, mais il n'apparaît pas dans le blog ! La technique se met contre nous. Ecrivez-moi directement sur:  travellinglady7@hotmail.com, et donnez-moi une adresse pour vous répondre  Je suis si contente que vous suiviez le blog et que nous gardions contact ! Virginie

dimanche 28 juillet 2013

A propos de Waterton Lake

Me voilà donc de nouveau en route pour les montagnes, le parc national de Waterton Lake, qui se trouve à la frontière des USA - on peut d'ailleurs joindre les USA par une croisière sur le lac, et ce parc s'appelle Parc des Glaciers aux USA. Encore une fois, il est temps d'y aller, ça fond.
Mon rêve était de loger à l'hôtel historique "Prince of Wales" Jugez vous-mêmes du décor enchanteur.
Mais bien sûr ce n'est pas dans mes finances. Tout au plus j'irai y prendre le thé.
Je logerai au Crandell Lodge
Comme vous voyez, c'est un truc ancien, charme rustique en bois, où je pourrais bien rencontrer des araignées. Je me prépare psychologiquement, et j'astique mon arsenal défensif. Le pire c'est qu'il n'y a pas internet. Et que je ne sais pas si j'aurai un moyen quelconque de me connecter dans les environs. Donc attendez-vous à un silence de 2 nuits. Cela vous permettra de souffler ! Bises à tous, et merci pour vos nombreux messages !

Sur la route de Calgary

Entre Edmonton et Calgary, une autoroute insipide qui traverse la prairie, ce qui fut autrefois le royaume des bisons, remplacés maintenant par le gaz et le pétrole, les bisons devenus des attractions de zoo ou de parcs nationaux.
A l'infini des prairies avec des vaches brunes et des chevaux, des cultures - beaucoup de colza- des ranchs avec un enclos pour rodéo, des zonings industriels. Rien de cinématographique comme paysage. Ça ne donne pas envie d'émigrer au Canada.
Calgary est une ville bizarre. Des gratte-ciel très modernes entourant des bâtiments historiques de taille modeste en brique rouge, églises, bureau de poste, poste de pompier...L’attraction principale est la tour de style champignon - je n'y suis pas montée, bof. Je regrette mon musée fermé.
Les séquelles de l'inondation sont toujours visibles: nombreuses routes fermées, parkings et parcs transformés en marécage, et je n'ai pas vu le quartier d'habitations qui a le plus souffert, on n'y a pas accès, évidemment.
Demain je repars pour la montagne, à Waterton Lake, et il paraît que là aussi des pluies diluviennes récentes ont inondé certains sentiers. Et qu'il y a des ours, même dans le village. A suivre !
Cette photo est de moi
Celle-ci de Google

L'aventure.... ou rien !!!!!!

Ce matin, alors que je chargeais mes bagages dans le coffre de la voiture  (dans le parking de l'hôtel), un gentil jeune homme me fait remarquer que j'ai un flat tire - comprenez un pneu à plat.
Pas d'affolement ! C'est l'aventure ! Je téléphone donc à Alamo, la compagnie de location  de la voiture. Et c'est là que commence l'aventure, la vraie. Numéro gratuit, heureusement. Pour ceci, press 1, pour cela press 2, etc. Et la bonne femme parle tellement vite que je comprends à moitié. J'appuie au hasard, et j'ai une musique, avec un message pour prendre patience, Belgacom, quoi. Finalement j'obtiens un interlocuteur à qui je demande à parler français; ok, mais de nouveau la musique;;;  et puis une gentille interprète qui me dit que je ne suis pas dans le bon service mais qu'elle va me connecter; et de nouveau la musique; et puis le bon service, un interprète charmant avec l'accent du Québec. Alors, l'enquête: numéro de dossier, numéro de la voiture, adresse (là ça coince le monsieur ne comprend pas septante), la voiture a-t-elle un pneu de rechange ? J'avoue que cette question me laisse pantoise, alors Alamo loue des voitures sans pneu de rechange ? (notez pour moi ça ne fait pas de différence puisque je ne sais pas changer une roue), et finalement on me dit qu'on va m'amener non pas un dépanneur, mais une autre voiture !!!!!
Et voilà
Ma nouvelle voiture est immense, c'est un break Chrysler 6 places, je n'ai plus conduit un tel mastodonte depuis la break Peugeot des années 80 !!!! le tableau de bord est comme celui d'un avion, et je n'ai pas encore compris tous les mystères des essuie-glaces et des phares. Sans parler de l'ordinateur de bord qui m'explique même comment reculer dans un parking.
Avantages: grand réservoir, puissance, confort
Inconvénients: trop haut (je me cogne en montant et en descendant), coffre non indépendant (sécurité), heureusement vitres teintées, on ne voit pas à l'intérieur, longueur (dépassement et parking).
Et voilà ma journée du samedi 27 juillet. J'ai perdu 2 heures, les 2 heures prévues pour visiter le Glenbow Museum à Calgary, qui bien sûr était fermé à mon arrivée. Et demain dimanche, il n'ouvre qu'à midi, et à midi je serai loin!

samedi 27 juillet 2013

Les Canadiens et le pique-nique

Le pique-nique est une institution. Bien ancrée et encouragée par de très nombreuses aires réservées, avec tables en bois, poubelles anti-ours et ... barbecue !!! D'ailleurs si tu vas te balader et que tu n'emportes pas ta bouffe, tu risques de ne rien trouver. Pas de petit resto typique avec une terrasse donnant sur la rivière, pas de baraque à frites, pas de café pour boire une bière tranquille au bon air. D'ailleurs, la bière en public, ici, comme aux USA, vaut mieux s'abstenir. Et si tu en achètes une (au cas où tu trouverais un liquor store), on te la cache dans le fameux sachet en papier brun.
On peut faire 100 km sans trouver la moindre source de ravitaillement. De temps en temps, ce qu'on appelle une agglomération rassemble le long de la route des pompes à essence, des fast food et des motels. Parfois un Walmart (ou enseigne semblable) et il convient d'y faire ses provisions. En prévision de disette.
Il n'y a pas de milieu. Les hôtels ont des restaurants chers, les fast food sont souvent bas de gamme. Mais ce qui me manque le plus, et sur quoi je vais me jeter en rentrant, c'est du pain, du vrai pain, et du jambon, du vrai jambon d'un vrai cochon. Aucun Américain du Nord n'a eu l'idée d'inventer la boucherie ou la boulangerie.

Une table de pique-nique avec barbecue dans le parc national de Jasper...

Le Fort Edmonton Park

Ce parc se veut un musée d'histoire vivante. Tout d'abord un parcours dans un vieux train à vapeur, qui conduit les visiteurs au fort, qui fut le premier peuplement des Blancs au Canada. Tout en bois, entouré de hautes palissades, comprenant la maison du gouverneur, les habitations des soldats, les ateliers des artisans, les écuries, tout ce qui permettait une vie en autarcie et une protection contre les attaques. Tout est fidèlement reconstitué, depuis le comptoir d'échanges de fourrures jusqu'aux cuisines et logements de la troupe.



Un petit bond dans le temps, et l'on parcourt une rue de 1885, avec ses fermes, ses drugtsores, son saloon et son inévitable chapelle; et puis une rue de 1905, où l'on voit apparaître les habitations d'une nouvelle middle class, et des commerces plus élaborés; et finalement une rue de 1920. Toutes les maisons sont authentiques ou reconstituées avec soin. C'est très intéressant si on est d'Edmonton, car la rue où se trouvait chaque maison est indiquée, ainsi que l'histoire de ses habitants. C'est une leçon d'histoire amusante pour les enfants - il y avait plein de groupes scolaires, et une façon de fixer un passé assez proche dans l'inconscient.




On pouvait faire un tour en tram - ce qui, pour une Belge n'est pas très exotique, sauf que ceux de Bruxelles sont jaunes !

Le Royal Alberta Museum

C'est le musée important du coin. Il est très bien, même s'il est un peu vieillot. La section consacrée aux animaux est passionnante, j'ai beaucoup appris. J'aimerais bien le voir celui-là (bighorn)

 La section consacrée aux Indiens est passionnante aussi. On est loin des peuples premiers des rivages du Pacifique, célèbres pour leur mâts totémiques, leurs potlatchs et leur travail du bois de cèdre. Ici on est dans la grande prairie, et les peuples premiers sont des Blackfeet (notamment) qui vivaient du bison et habitaient des tipis. Les Indiens des films, ceux qui ont longtemps refusé l'assimilation. Très bien expliqué. Pendant ma visite, un Indien (manifestement) servait de guide à une classe d'adolescents. Tous ont caressé une pierre météorite considérée comme sacrée (photo)
Une expo temporaire relatait l'histoire de l'immigration chinoise, très importante au Canada. Ces derniers sont morts par centaines sur les chantiers du chemin de fer qui traverse les Rocheuses. Puis l'immigration a été ralentie, et les immigrés chinois ont eu beaucoup de mal à acquérir des droits légaux. Beaucoup sont arrivés récemment, lorsque Hong Kong est devenu chinois. J'ai été frappée par le nombre de produits chinois en vente dans les supermarchés, surtout ici à Edmonton. On y proposait même des poissons et des crabes vivants ! Un couple devant moi à la caisse présentait un sac qui avançait tout seul - des crabes je présume...
De toute façon, l’immigration est la base du peuplement au Canada. Il y a ici une importante communauté ukrainienne, avec même un musée du village et une église orthodoxe! Et une dame rencontrée au musée m'a dit habiter à Bruxelles, une petite ville du Manitoba, fondée par son grand-père, un Belge, vous l'aviez compris.

Journée de musées (et de repos)

C'était mon objectif à Edmonton.
Edmonton est une ville complètement déroutante pour une Européenne. D'abord c'est très vert, très dégagé, les maisons de petites villas entourées de jardins. De grandes avenues toutes droites, numérotées à l'américaine (mon hôtel a le numéro 10010, imaginez la longueur de la rue...), des motels et des fast food alignés sur des kilomètres. Faut connaître les points cardinaux, car aux carrefours vous avez le choix entre la rue 178 ouest, est, ou nord ouest, ou nord est (c'est un exemple). Pas facile de trouver un centre, rien n'est central d'après moi. La ville est bâtie de part et d'autre d'une rivière qui tourne en plusieurs méandres, et personne n'a eu l'idée de construire le long des berges, pour un peu de fantaisie. Le damier est roi. En fait ça manque totalement de fantaisie et surtout de convivialité.
Evidemment il n'y a rien de très ancien ici. En photo la maison musée du gouverneur. Le parlement est dans le même style.

vendredi 26 juillet 2013

Sur la route d'Edmonton

J'ai donc quitté Jasper et la montagne.Lorsque le parc se termine, le relief devient progressivement plat, faisant place à des bois moins sauvages, puis à des prairies d'élevage et des cultures. Région très peu peuplée, très monotone, un avant-goût de l'interminable "prairie" du centre du Canada. Large autoroute gratuite mais en mauvais état. Edmonton est la ville la plus importante de l'Alberta, beaucoup de trafic. Je n'ai pas encore vu le centre, mon hôtel est en périphérie. Tout près du fameux mall, le plus grand du monde paraît-il. Le Ville 2 du Canada. Sauf qu'ici il y a 800 boutiques, 200 restaurants, un genre de Disneyland pour enfants, des cinémas, des hôtels, une piscine avec de vraies vagues '(j'en connais à qui ça plairait), une patinoire et j'en passe. De toute façon je n'ai pas tout visité, trop grand, j'en avais marre. Et puis ce n'est vraiment pas mon style.


Et une "bouquetine" avec son petit